Paris occupé ...
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paris occupe en 1940
occupation de paris en 1940
allemands à paris en 1940
occupation de paris par les allemands en 1940
Le soleil se couche sur une ville privée de tous ses moyens, aveugle, muette, paralysée : métro et autobus ne fonctionnent plus, les taxis ont disparu, les gares sont fermées. Eau, gaz et électricité sont seuls distribués sans défaillance.
A vingt heures, couvre-feu : personne dans les rues,
hormis les troupes ennemies qui circulent sous la protection d’éléments blindés en Position de combat sur les ponts, aux carrefours sur les places. Durant toute la nuit, on n’entend que le piétinement sourd des légions en marche qui talonnent l’armée française en retraite. Peu avant minuit, le préfet de Police Langeron reçoit le relevé des suicides dans la ville : il y en a eu seize, chiffre jamais atteint pour seule journée. L’Allemand est là.  
 L’abandon de Paris s’est fait dans de telles conditions de précipitation que des mesures élémentaires n’ont  pas été prises. Si les dépôts d’essence ont brûlé, les usines de guerre de la banlieue parisienne sont tombées aux mains de l’ennemi avec leurs stocks et leurs machines. Les services du ministère de l’Air, faute de camions, n’ont  pas évacué leurs archives.
La Mission militaire franco-polonaise risque de tomber aux mains des Allemands alors que l’équivalent de deux divisions de ce pays allié se battent courageusement sur le sol français. Les moteurs d’avions importés d’Amérique, entreposés sur les terrains de l’armée à Nanterre, ne sont pas récupérés. Ili n’ont jamais été montés sur des appareils, en dépit des besoins urgents. Les exemples d’incurie, de négligence et d’esprit d’abandon sont nombreux.
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Capitulation de la France